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Le son " mot, mots, maux "

 

 

Exercice

 

mots

J'ai trouvé les bons                            pour  le dire.

maux

 

 

 

 

mots

L'aspirine provoque des                              d'estomac.          

maux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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mot n. m.  1. Son ou groupe de sons d’une langue auquel est associé un sens, et que les usagers de cette langue considèrent comme formant une unité autonome; lettre ou suite de lettres comprise entre deux espaces blancs, transcrivant un tel son ou un tel groupe de sons, en français et dans les langues de tradition graphique comparable. Mot savant, mot courant. Épeler un mot. Chercher ses mots: parler avec difficulté, en hésitant. Manger ses mots, mal les prononcer. Ce sont des mots, ce ne sont que des mots, des paroles creuses, qui ne veulent rien dire. Grands mots: mots trop solennels, qui dénotent l’emphase, l’affectation sentencieuse. Gros mot: mot grossier. ­ Le mot de Cambronne, euph. pour merde (mot que Cambronne aurait lancé au général anglais qui le sommait de se rendre, à Waterloo). ­ Le mot de l’énigme: le mot que l’on propose à deviner, dans une énigme; fig. ce qui éclaire une affaire demeurée longtemps mystérieuse. ­ Le fin mot, celui qui vient en dernier, et qui permet de comprendre le reste. J’ai su le fin mot de l’affaire. ­ Maître mot: mot qui résume la pensée (de qqn), la volonté (d’un groupe). ­ Jeu de mots: équivoque plaisante jouant sur les similitudes phonétiques et les rencontres de sens, calembour. ­ Mot à mot: un mot après l’autre; littéralement, sans dégager le sens général de l’expression, de la phrase, du texte. Traduire mot à mot. ­ n. m. Faire du mot à mot. ­ Mot pour mot: textuellement, sans changer un seul mot. Je lui ai répété mot pour mot ce que vous m’aviez dit. ¶ Mots croisés: V. croisé. . INFORM Mot clé, associé à un contenu et ayant une signification spécifique. ¶ LING Mot-outil, dont la fonction est purement grammaticale (ex. il dans il pleut).

 2. Ce que l’on dit en peu de paroles; bref énoncé, courte phrase. Dites-lui un mot en ma faveur. Placer son mot dans la conversation. J’ai deux mots à vous dire. ¶ Loc. Avoir son mot à dire: être fondé à donner son avis, ou en avoir le droit. ­ Ne pas souffler mot: se taire, demeurer silencieux. ­ Prov. Qui ne dit mot consent. ­ Trancher le mot: dire nettement ce que l’on pense. ­ Avoir le dernier mot: avoir le dessus, l’emporter dans une discussion. ­ C’est mon dernier mot, ma dernière proposition, mon ultime conclusion. ­ Je n’ai pas dit mon dernier mot: je n’ai pas renoncé à avoir le dessus (dans une affaire, une action mal engagée, etc.). ­ Avoir des mots avec qqn, une querelle. ­ Au bas mot: en évaluant au plus bas. ­ À demi-mot: V. demi-mot (à). ­ Toucher un mot d’une affaire à qqn, lui en parler, la porter à sa connaissance. ­ Prendre qqn au mot, prendre ce qu’il dit au pied de la lettre, tenir pour assurées ses assertions, ses promesses. ­ Mot d’ordre: consigne d’action, résolution commune à un groupe. ­ Mot de passe: formule qui permet de se faire reconnaître d’un parti ami, d’une sentinelle, etc. Fig. Se donner le mot: se mettre d’accord, convenir par avance de qqch. ­ En un mot: en bref, pour résumer.

 3. Parole remarquable ou mémorable; sentence. Citer un mot historique. Mot d’auteur, d’enfant. ­ Le mot de la fin: l’expression qui conclut heureusement un discours, un entretien. ¶ Parole amusante ou spirituelle. Mot d’esprit. Bon mot. Avoir le mot pour rire.

 4. Courte missive, billet. Envoyer un mot à qqn.  Retour

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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mal, plur. maux n. m. I. 1. Douleur, souffrance physique. Avoir mal aux dents. ¶ Loc. pop. Ça me ferait mal (pour repousser une hypothèse, une éventualité). Donner de l’argent? Ça me ferait mal! (= je n’en ferai rien).

 2. Maladie. La tuberculose n’est plus un mal incurable. ­ Vx Haut mal: épilepsie. ­ Mal de Pott: tuberculose de la colonne vertébrale. ­ Mal blanc: panaris. ¶ Indisposition, malaise. ­ Avoir mal au cœur: avoir la nausée. ­ Mal de mer, mal de l’air, mal des transports: malaise généralisé, souvent accompagné de nausées et de vomissements, que ressentent certaines personnes à bord d’un bateau, d’un avion, d’un véhicule en mouvement, et qui est provoqué par les excitations anormales auxquelles sont soumis les organes de l’équilibration. ­ Mal des montagnes: ensemble des troubles (malaise respiratoire, céphalée, nausées, vertiges, asthénie) qui surviennent en altitude, et qui sont dus à la baisse de pression partielle de l’oxygène de l’air, entraînant l’appauvrissement en oxygène des tissus (hypoxie). ¶ Loc. prov. Aux grands maux les grands remèdes, se dit lorsque la gravité de la situation impose que l’on intervienne avec énergie et décision.

 II. Peine, souffrance morale. ­ Le mal du pays: la nostalgie. ­ Le mal du siècle: les tourments propres à une génération (partic. la mélancolie des romantiques). ¶ Fig. Être en mal de: manquer cruellement de.

 III. 1. Difficulté, peine. Se donner beaucoup de mal (fam., un mal de chien) pour faire une chose, pour aider qqn, etc.

 2. Calamité, tourment. Les maux de la guerre. Dommage, dégât. Il n’y a que demi-mal.

 3. Inconvénient. La discipline est un mal nécessaire.

 IV. (Ne s’emploie qu’au sing. ) Parole, opinion défavorable (dans les expressions dire, penser du mal). Dire du mal, penser le plus grand mal de qqn. ¶ En mal: en mauvaise part. Prendre tout en mal.

 V. (Ne s’emploie qu’au sing. ) Ce qui est contraire aux règles que la morale impose. Être enclin au mal. Je le faisais sans songer à mal, sans intention maligne ou mauvaise. . Le mal: le principe que les différents systèmes philosophiques et religieux opposent au bien, à ce qui est considéré comme désirable, souhaitable, au regard de la morale naturelle. Lutter contre les forces du mal. ­ PHILO Le problème du mal, celui qui consiste à concilier l’existence du mal dans l’univers avec celle d’un Dieu bon et tout-puissant.

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